On est là …

Toujours à Arles, en Camargue… Sur La Lune.
Embarqué dans un tourbillon d’émotions et de mots, de musique bleue et paroles indigo.
Trois jours de partage, de rires qui éclatent et éclairent le jour, pour dire nos parts belles humaines et nous rappeler de rester en éveil à l’Autre, garder le sens de la révolte et de l’engagement citoyen, poétique, politique, trois jours, de fête de l’intelligence collective et défaite du désespoir, trois jours, pour redire qui nous sommes en somme, des femmes et des hommes de plein vent, des enfants de la terre, oui des enfants du monde qui brûle et se défait sous nos yeux qui refusent pourtant de perdre leur regard, trois jours de réflexions et prise de connaissance d’actions concrètes menées ici et là-bas, au Nord et au Sud, pour qu’aucune enfance ne soit plus empêchée, excisée, maltraitée, bousculée, piétinée, violée, volée, abandonnée à la dérive du monde qui brûle et se défait sous nos yeux qui refusent pourtant de perdre leur regard, trois jours, hors du temps et pourtant bien ancrés dans l’époque cynique, violente et mortifère, trois jours de solidarités actives et fraternité rieuse, de relation, de co-création et conversations d’âmes à âmes qui scellent de nouveaux pactes, de nouveaux actes, de nouveaux axes, trois jours de combat. Dans la joie d’être. Ensemble…
Extrémistes de la beauté, nous sommes assignés à résistance, définitivement.
L’humanité est un geste.
Un geste du coeur, fort de tendresse, puissant de douceur, simple comme le partage d’un plaid en hiver, un soir féérique au carrefour de nous-mêmes, à la lisière du passé, du présent et du futur qui s’écrit, s’invente et se réinvente chaque jour.
Merci à Isabelle Grémillet et à toute l’équipe d’organisation du festival, bénévoles et amis pour la bienveillance portée en étendard, merci aux auteurs et artistes invités de Guinée, France et Côte d’Ivoire, pour nos échanges qui en appellent d’autres, sur le terrain de nos rêves communs, merci à Aurélia Lassaque et Ibou Niang pour la poéVie, à Claire Menguypour la musique habitée, j’entends encore les notes et les mots du Phare…
Merci au kôro Soro Solo pour l’énergie formidable , à Olivier Rogezpour l’amitié et le soutien, à Ariane Poissonnier pour le fil d’infos en continu.
Merci à mon frangin Christophe Isselee Guitariste, pour la soirée par temps de mistral vaincu , rien ne pouvait empêcher nos retrouvailles et nos éclairs de rires, ni le temps, ni le vent.
Enfin merci à Ibrahima, jeune réfugié Guinéen de 17 ans, qui rêve de devenir écrivain et électricien et qui l’est déjà à mon sens, porteur de lumière et d’espérance pour son pays et le monde. Merci Ibrahima, pour la leçon de courage et l’inspiration.
Que les astres guident ton chemin, écrire et vivre se confondent par foi, et écrire et vivre sont aussi des actes d’amour qui nous séparent et nous réparent du vide parfois, nous rassemblent et nous élèvent pour le meilleur et pour le dire. De l’Homme.

One Love !!!



#LifeisAPoetrip
#ÉcrireJusteJusteÉcrire
#TourDeFrancePoétique
#Afroptimisme

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