Tous les matins du monde ont le même visage.
Le même rythme frénétique, le même tempo, de coeurs frémissants qui battent effrénés, dans le jour naissant.
Coeurs d’enfants, de femmes et d’homme, sur le chemin de l’école, du travail, de chimères sociales. Coeurs qui marchent, roulent, rament, crament à la même cadence, pour débrouiller la vie, chercher l’essence, le sens de celle-ci, chercher les « dos », chercher l’or ou l’art de vivre à sa bonne heure. Déverouiller les portes.closes. Faire bouger les lignes de l’existence.
Tous les matins du monde ont le même visage.
De Hanoi à Douala, en passant par Paname, des parents du grand village planète terre, envoient filles et fils à la recherche du temps perdu, fabrique du futur qui se gagne selon certains, à la sueur du front, s’invente selon d’autres, à chaque instant de face à face, en phrase avec soi-même.
En phase.
Tous les.
Matins.
Vietnam, jour 1, pluie fine de moussons.
Moisson de rêves épars.
Poème.
J’habite rue du monde.
Dans une grande maison bleue, avec vue.
Sur l’amour. Et l’horizon de ton corps.
Toujours à portée de mes mots qui tremblent et de mes mains en fleurs. J’habite rue du monde.
Et tous mes matins, qui ne se ressemblent pas, se rassemblent avec toi.
À la lisière de l’aube, musicienne nostalgique du silence mal éteint de la nuit.
Tous les matins du monde ont le même visage.
Le tien.
Le mien.
Le nôtre.
Visages pour être aimés, qui pleurent ou sourient, à la lumière de la lampe-tempête en nous, espérance sublime, qui délie les langues et lie pour la vie les âmes qui sèment.
L’envie de vivre, encore.
La poésie, éternel recours.
La tendresse, au secours.
Des cœurs.
Vietnam, jour 1, j’écris.
Je suis bien ici.
…
MAOB
One Love !!!
#Touslesmatinsdumonde
#Écrirejustejusteécrire
#LifeisAPoetrip