On est là… 🙂

À la Roche… Sur La Lune.

Dans une Agora transformée en scène ouverte à la littérature et à la citoyenneté actives, on a fait corps et cœur, ensemble, et on s’est donné de l’énergie pour tenir, oui tenir bon, tenir droit, droit dans nos bottes de sept lieues, tenir au beau, tenir debout, et retenir le jour qui s’enfuit vers la nuit du monde, ou alors au contraire, ne rien retenir, ni les sourires ni les larmes, et surtout pas les Armes Miraculeuses, la tendresse et la révolte, les bouquets de mots et de notes indigo, oui on s’est dit et redit en silence complice notre besoin de poésie qui seule délivre des infos tournant en boucle mortifère, on s’est dt et redit notre urgence, notre urgence de poésie qui nous livre ensemble à nos demains intérieurs, ces demains que nous rêvons, de toutes nos forces et nos faiblesses légitimes de femmes et d’hommes tentant dans le vent d’avancer, et de tenir encore, tenir toujours, tenir en équilibre sur le fil, le fil du temps suspendu à la vie qui nous braille entre les lignes de la vivre intense, la vivre enfin à hauteur de nous-m’aime dignes et debout définitivement, debout même dans le (co)vid(e) sidéral qui a frappé à la porte de nos (in) existences et de nos (in)consciences humaines, le (co)vid(e) gouvernemental qui voudrait nous priver de (bon) sens et de fête sans masque, d’intelligence et d’en commun, de promenades au clair de la lune, de coeurversations dans la rue avec les étoiles pour témoins, de toute nourriture d’âme et de flamme allumée dans le corps et le coeur social. Alors il nous faudra, il nous faut, tenir oui tenir, et réapprendre à vivre, c’est bien de cela qu’il s’agit. Je me répète, je sais, mais la répétition, ici n’est pas, figure de style.

Et hier soir, le Champ Libre était chant des possibles ensemble, merci à Mario la libraire, à la Cimade, au public présent, pour l’accueil chaleureux chaleureux et les échanges nourris, merci, à l’Homme qui lit pour les photos et vidéos (à venir), et merci à Souad et à Mr Souad les restaurateurs, pour le plat de dernière minute sans oignons, ni ail ni échalote, 🙂 et le rhum, vieux naturellement et aux arômes d’ananas, la convivialité, l’hospitalité du Maroc, en Vendée…

One Love !!!

#rentréelittéraire2020

#beauvoyageàoujda

#TourDeFrancePoétique

#LifeisAPoetrip

#écrirejustejusteécrire

#OnTheMoonForLove

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