On est là … 

Joie de partager avec vous ma première traduction en espagnol, mon roman « Les lumières d’Oujda » (éditions Calmann-Lévy) devient « Las luces de Ujdà » (éditions Baile del Sol), et je serai à Las Palmas, au Salon du Livre des îles Canaries à la fin du mois de mai pour parler du livre, sensibiliser au sort des Fugees, rappeler encore et toujours que nous sommes les mêmes, rencontrer lectrices et lecteurs, et chanter enchanté.
Hasta la poesia siempre !
Na som jita à Pedro Suarez Martin, traducteur émérite, qui m’a contacté il y a un an et demi environ pour me dire à quel point mon livre était nécessaire selon lui, pour déciller les regards dans une région du monde, une de plus, où la situation des réfugiés et la crise migratoire sont sujets à controverse et mépris parfois. Nous nous sommes immédiatement trouvés, au même endroit d’humanité de femmes, d’enfants et d’hommes, de sourires, de larmes et de rêves qu’on ne voit pas, qu’on entend pas, qu’on ne ressent pas quand on utilise le mot « migrant » que je récuse.
Le temps est passé, et après plusieurs échanges qui nous ont grandi l’un et l’autre, grâce à mon éditeur et au sien, el novela est là :
Tras haber intentado la aventura en Roma, el héroe es repatriado a Camerún, su país natal. En busca de sentido, llevado por el amor de Sita, su abuela, se compromete con una asociación que pugna por evitar las salidas «hacia los cementerios de arena y de agua». En Marruecos, se encuentra con el padre Antonio, que acoge refugiados, e Imana, cuya mano no soltará jamás.
Al ritmo de esta epopeya coral y luminosa, los itinerarios se enredan, los destinos se entremezclan, entre el África, madre fundamental y la Europa tierra de exilios.
La voz y el fraseo únicos de Marc Alexandre Oho Bambe borran las fronteras entre novela, poesía y relato iniciático.
L’odyssée continue.
One Love !!!