On est là… 

Au Marathon des mots, en compagnie de my man Christophe Isselee Guitariste pour porter les mots du frangin Feurat Alani qui nous offre Le parfum d’Irak, un texte dense et tendre, juste et fort, politique et poétique, ode à l’enfance que l’on n’oublie pas, l’enfance que l’on garde au creux de soi, au cœur du cœur, l’enfance que l’on emmène, partout, où nous mènent nos pas, l’enfance qui nous ramène, souvent à nous-mêmes.
« Le parfum d’Irak » invite à décentrer nos regards, nous rappelant que ni les dictatures, ni les guerres, ni les mensonges d’état qui les causent parfois, ne fondent les pays et les peuples.
Feurat nous dit.
Bagdad, Mossoul, Falloujah, avant.
La catastrophe.
Pendant.
Et après aussi.
Feurat journaliste de terrain, franco-irakien, citoyen du monde, ami frère rencontré sur le chemin des poèmes, nous dit qu’il ne faut pas seulement rendre compte de la tragédie et du nombre des morts, il faut aussi parler de la vie et des vivants qui résistent, des visages qui refusent de renoncer à leur humanité.
Fier et ému de porter ce projet, ce livre nécessaire dans ma voix, posée et frénétique sur les notes bleues de oud, de guitare et de lapsteel de Mister Easy Lee.
Merci au trois cents personnes dans le public hier au Théâtre des Mazades à Toulouse , pour l’écoute et le partage, à l’équipe technique pour le bel de accueil, et au festival pour l’invitation.
On recommence ce soir, à 20h30 à l’Escale, à Tournefeuille.
Et ce sera beau, assurément et profondément humain.
Merci à Léa Koutzenco et à Françoise, pour les photos souvenirs de l’instant. Encore suspendu.
One Love !!!