No Marc’s Land

Ici mes yeux Prennent feu Chaque soir J’écris Ici mon âme Se repose En paix je suis Loin du

Regarder Le ciel prendre feu S’embraser en-dedans Sourire et se dire Que nous sommes Des précaires privilégiés Forts et fragiles

Au pied Du mont Ventoux Cueillir des mots Dans le vent doux Du jour Jardin de lumière Maison de

Respirer Inspirer Respirer Inspirer Respirer « Plus fort que le poumon du bourreau » Respirer L’horizon Soupçon d’éternité Heureuse oraison Parfum de

Paysage en feu et ciel écarlate Ballet de mésanges élégantes Au bord du Lac des Rêves Je

Face à l’océan Et à l’horizon Refaire Vœu de poésie Les pieds dans l’eau Loin Du bruit Des bottes

Partir Sur ses propres traces Marcher Dans ses pas à pas Respirer … De chaque paysage Garder intense L’étreinte du

Marcher dans une ville qu’on a bien connu, se rappeler chaque rue arpentée l’éclair au front, poème au cœur. Marcher

Les sables d’O Par un jour clair et beau Le froid qui fouette les os Le feu en-dedans, les mots

Dans le rétro Le soleil Des jours d’avant L’après Soleil devant Soleil dedans Soleil Soleil Soleil Pour traverser la vie