On est là … 

En bleu de travail, avec my man Fred Ebami et Ange qui n’est jamais très loin, quand on invite les jeunes, tous les jeunes, de tous les milieux, à prendre la parole et leur envol, écrire et dire le (leur) monde, s’écrire et se dire dans le (leur) monde, partager rêves et révoltes hier aujourd’hui et demain…
Ecrire c’est prendre et se donner de ses nouvelles. Dire, c’est autre chose en corps, d’une manière certaine, faire acte de présence au monde.
Bravo aux « Mécanos de demain » et à « The Carrosiers » qui ont compris que l’écriture pouvait aussi « réparer », « souder les déchirures de la vie. »
Oui bravo et merci, à ces élèves de première année de CAP maintenance des véhicules et CAP carrosserie, au lycée des métiers de l’automobile de Pont-de-Buis (Finistère), et à leur professeur, pour ce temps passé ensemble, à chercher, à trouver la poésie enfouie en eux et dans leur quotidien : « la soudure, cette lumière bleue », « je parle et je continuerai de parler car ma parole est un impact ».
Les mots entre guillemets dans ce post sont les mots de gamins d’une classe arc-en-ciel, qui ont osé leur prose, osé leur cause !
Je les remercie encore pour le geste grand, et également pour le cadeau fait au Collectif On A Slamé Sur La Lune, nous n’avions jamais slamé dans un garage 

Merci à Maria Vialou et à l’association Rhizomes again, pour l’organisation de ces rencontres en milieu scolaire. Et pour la suite qui se dessine, la semaine prochaine à Douarnenez et à Quimper, où je chanterai les possibles sur une plage, jouerai de mes livres en live, dédicacerai aussi mon roman nouveau « Les lumières d’Oujda » (éditions Calmann-Lévy)
Tout peut.
Tout.
Tout peut être.
Tout peut être annulé.
Sauf nous.
One Love !!!
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