À quinze ans je rêvais de devenir écrivain.
Rien d’autre ne m’intéressait dans la vie, en dehors de la vie elle-même, et je n’avais de plan B, ni pour elle, ni pour moi.
Huit livres plus tard, je réalise que j’ai toujours le même rêve, la même émotion, la même nécessité, et la même urgence aussi.
D’écrire.
Écrire juste, juste écrire.
Pour ne pas me noyer en mots troubles, ne rien céder aux « assassins d’aube », ne pas mourir.
Ne pas mourir, sans avoir été.

J’écris pour réunir nos solitudes.
Tailler des flûtes de promesses dans nos rires.
« Transmettre ma part de merveilleux, de rébellion, de bienfaisance. »
Dire à mes filles et à mon fils, de croire.
En eux, toujours.
Et en la vie qui passe, plus vite que les vacances d’été.

Mon geste d’écrire, selon les jours, prolonge ou précède, l’être et l’étant, la conscience et le sens de ma présence. Au monde.

J’écris.
Pour rendre hommage à un père, homme de culture, et à une mère, femme de lettres, êtres chers sans lesquels, jamais des roses n’auraient pu fleurir dans mes vers.

J’écris
Comme d’autres prient
Pour la paix de mon âme
Et la tienne, qui me lis
J’écris
Par amour
Pour la vie
À l’envol, à l’envie
J’écris, et si
Parfois je souris
Entre mes lignes
C’est pour redire
À l’enfant
L’enfant que j’ai été
Que je veille sur lui
Je veille et prends soin
De son rêve et de son cœur
De poète tambour

J’aurais pu faire plus court, mais j’avais un peu de temps, alors j’ai écrit un peu  pour partager avec vous cette belle nouvelle, je viens -enfin- de terminer de travailler sur mon roman prochain, qui paraîtra à la rentrée littéraire de septembre.

Je vous en reparle bientôt, très bientôt, ici.

MAOB

One Love !!!

p.s: la photo n’a rien à voir avec mon post, quoique… Finir un texte est toujours une victoire sur soi-même, et donc une raison d’exulter. Parce qu’on est allé au bout de soi, en trouvant les ressources et la source de lumière essentielles pour éclairer les ombres et les clartés qui nous fondent.

#écrirejustejusteécrire

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