Merci à l’Académie Française pour ce Prix Paul Verlaine qui m’honore,
récompense que je dédie à ma mère veilleuse, merveilleuse femme de lettres qui m’a transmis très tôt l’amour des mots. Et le goût des autres.
Ma mère, enseignante de Français, de Lettres et Philo au Cameroun, animait également un Cercle de Poésie. Avec elle j’ai appris, à sculpter le silence mirifique des nuits serties d’étoiles et à être heureux. En attendant le bonheur.
Grâce à elle j’ai compris, que l’enjeu de la poésie ne devait pas être la poésie elle-même, mais le monde.
Alors j’écris, et j’écrirai encore, j’écrirai toujours, pour ne pas vivre inutile.
Comme d’autres plantent des arbres, comme d’autres tentent l’impossible, comme d’autres chantent les possibles, j’écris, j’écrirai encore, j’écrirai toujours.
Oui j’écris, j’écrirai encore, j’écrirai toujours, pour l’enfant que j’ai été et pour rendre hommage à une mère et un père, grâce auxquels des roses peuvent fleurir.
Dans mes vers.
One love!!!