Quelques lunes déjà que je marche sur la terre

Quelques lunes déjà
Que je marche
Sur la terre
Que je vais et viens
Dans le monde
Avec pour seuls bagages
Mon sourire et ma joie à offrir
Quelques poèmes au bord des lèvres
Mon cœur qui déborde de révoltes et de rêves
 
Quelques lunes déjà
Que je me vous nous rencontre
Ici et là et puis là-bas aussi
Que je me vous nous reconnais
Sœurs et frères en humanité
Enliané(e)s à nos espérances fragiles
Quelques lunes déjà
Que je suis Sisyphe heureux
Vagabond céleste écrivant des soleils la nuit
 
Les années passent
Mais rien ne change au fond
À part les saisons
Je tiens bon, et fixe chaque jour l’horizon
Un bouquet de mots en fleurs à la main
J’ai appris avec le temps qui fait son œuvre
À perdre impatience et cultiver jardin de proses
J’ai appris avec la vie qui file en étoiles
Qu’on ne trouve pas la paix mais qu’on l’invente
 
Alors c’est elle, qui nous retrouve
Dans les bras d’un amour
Une chanson de silence
Un paysage de montagne
Le bleu lumière d’un ciel d’été
Les rires des enfants
Les rires des enfants
Les rires des enfants
Ange, Maëlle et Léa Oho Bambe
 
Quelques lunes déjà
Que je trace des chemins sur la mer
Que j’esquisse des pas de danse de côté
Que je tresse les évidences entre nous
Que je chante déchante et rechante encore
Que je tombe me relève et m’élève
J’ai appris avec le temps de la vie
À chevaucher chacune de mes chutes
Pour poursuivre le voyage
 
 
Merci à toutes et à tous, amies et amis du monde, pour vos messages et vos vœux si nombreux, vos cartes et vos blagues 🙂, vos adresses de tendresse et vos témoignages d’affection, à l’occasion de mon anniversaire. J’en suis encore tout ému, na som jita.
 
La fête fut belle le 14 août, sur scène dans un lieu magique de Bretagne, merveilleusement accompagné, j’ai chanté, slamé, clamé, déclamé, et à plusieurs nous avons arraché la joie au monde qui crie, nous avons célèbré l’envie et la liesse claire de pouvoir être ensemble.
 
Nous avons besoin de créer. Les utopies qui nous manquent. Nous avons besoin de créer. Des oasis pour respirer, loin du bruit des bottes et des bombes. Nous avons besoin de nous. Pour sortir du marasme. Nous avons besoin d’un Nous plus grand que tous les Je.
Pour vivre enfin, ne plus survivre mais vivre.
 
À hauteur d’âmes.
 
MAOB
 
One Love !!!
 
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