Marcher dans une ville qu’on a bien connu, se rappeler chaque rue arpentée l’éclair au front, poème au cœur.
Marcher dans la ville, comme on marche dans la vie, sans savoir où l’on va.
Sentir le froid et la douleur, la douleur du manque de celles et de ceux trop tôt parti(e)s, ressentir la chaleur et la douceur, la douceur des moments de liesse claire vécus.
Embrasser ses souvenirs, sourire.
Se dire qu’il est temps, de tourner mille pages, et d’aller voir ailleurs l’existence.
La terre est vaste.
Penser aux livres, ceux qui nous ont écrit, ceux qui ont lu en nous, ceux sur la pile à (re)lire et ceux à écrire encore.
Se redemander pourquoi.
Entendre toujours, la même réponse.
Faire trace. Tracer une voix, une ligne d’horizon.
Parmi d’autres.
Faire acte.
De présence.
Au monde.
…
MAOB
One Love !!!