On est là… 🙂
 
Encore
Sur le nuage
 
Du poème qui
Peut être
Aussi
Main tendue
Et
Bras ouverts
À d’autres
Sœurs et frères
Humaines, humains
D’ailleurs, ici
 
Le poème qui
 
Ne négocie pas
Avec la vulgarité du monde
Ne se rend pas
Au cynisme de l’époque, opaque
Se refuse
À la morosité des temps, troublés
Le poème qui
Ne souffre pas
L’absence de liberté
Sent le soufre
Et la douceur
S »offre, là
Ici, maintenant
En bouquet de clartés
Saigne de joie
Signe de foi
Porte la croix
Et la bannière
De l’espérance
Qui maintient
Certaines, certains
En état
D’art
Vivants
Vibrants
 
Merci à Lætitia Klotz, merveilleuse invitée du Collectif On A Slamé Sur La Lune hier à Carpentras, où L’horloge indiquait l’heure de nous-mêmes, debout et ensemble, ensemble à tracer chemin sur la mer et tresser utopies qui nous manquent.
 
Merci à Elena Ventura, à Grains de Lire, pour ce que l’on essaime, ici.
 
Au pied du Mont Ventoux.
 
Merci au public pour la convivialité de l’instant de bonne heure bleue, l’écoute de l’écho de nos silences jours et nuits, nos mots, et les sourires et les fous rires en partage, qui disent.
 
Tant. 
 
Fred Ebami, Albert Morisseau Leroy, nous avons quinze ans, my men.
Quinze années passées à échafauder des plans, non pas sur la comète mais on the moon, à rêver haut fort et tendre, écrire juste juste écrire juste peindre dessiner lire dire nos passés nos futurs, « tout donner au présent » afin d’interpeller l’avenir, « cette lampe inconnue de nous. »
 
Na som, jita.
 
Pour tout, ce qui nous lie.
 
Nous livre
 
Et nous libére.
 
One Love !!!
 
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